Article reproduit avec l'aimable autorisation de M Slaheddine Haddad sous copryright "Le Temps",Tunis, 2006

Réaction à l'entretien de M. Hammiddedine BOUALI, secrétaire général des Rencontres Photographiques de Gher El Melh, reproduite avec son aimable autorisation

 

Nous reproduisons l'article de M Bouali "crit à la suite de l'entretien du Temps pour la pertinence de ses questions. Est-il bien convenable pour un "étranger", en effet, et cela malgré l'exemple un peu caricatural des productions hollywoodiennes, de demander au peuple tunisien de s'approprier une oeuvre qui ne lui a jamais appartenu, puisqu'elle ne lui était pas destinée. Il n'en reste pas moins que Lehnert a bel et bien choisi la Tunisie comme terre, sinon comme pays d'adoption et que son art parle bien des Tunisiens en premier lieu. La question reste posée en outre de chercher des preuves irréfutables sur l'origine sud-algérienne ou berbère et tunisienne de ses modèles de "Harem". "Santé éblouissante d'une ethnie", celle des steppes qui a toujours vécu un rapport de domination avec le Nord de la Tunisie davantage tournée vers la Méditerranée, selon les termes d'Abdelwahab Meddeb. Enfin, pour répondre à une critique importante de M Bouali, il est bien prévu un colloque début novembre, pour clore l'exposition qui présentera aussi des oeuvres d'artistes contemporains tunisiens et maghrébins, exposition organisée à partir du 22 septembre par l'Institut Français de Coopération et la Municipalité de Tunis au Palais Khereiddine.

Réactions et commentaires : michel.megnin@free.fr

juillet 2006