LE JOURNAL DE LA CDV
                                                                             INFOS ET MISE A JOUR DE L'INDEX DES PHOTOGRAPHES 


               
  En présentant un répertoire de photographes en fin de mon essai sur 
La photo-carte en Algérie, je précisais que cette liste inédite, et non exhaustive, devait être corrigée et complétée.
                       Une recherche scientifique en archives était désormais indispensable afin de mettre à l'épreuve les informations trouvées au dos des CDV et d'en savoir davantage sur les photographes .

                                                  
                                Vous trouverez déjà sur cette page mes dernières petites trouvailles, actualisation en ligne de l'index publié :

                         Nouveaux noms, nouvelles villes, informations inédites sur l'activité de ces studios ou la biographie des photographes, etc.

Les informations biographique inédites sont majoritairement issues de la consultation des documents d'état-civil conservés au CAOM d'Aix-en-Provence

                        Mais cette page est aussi la vôtre et je vous invite à y participer de par vos connaissances ou archives famiales informations 
    michel.megnin@free.fr

            Merci d'ores et déjà à Martine Fabry-Geiser, Jean-Charles Humbert, Pierre Zaragozi, Georges Laurent, Mireille Stempffer, Gilles Dupont, Paul Pizafferri,
Marie-Hélène Degroise, Martine Scherrer-Feaugas, Catherine Malmanche, René Recht, Salvatore Sutera-Sardo, Alexandre Lecoeur, Yves Toussaint...




LA PHOTO-CARTE EN ALGERIE AU XIXe SIECLE

ERRATA ET ADDENDA
(18/10/09)


Quelques erreurs de mon livre rectifiées et quelques précisions complémentaires
...

Page 28 : Le sémillant officier est le Prince Bibesco né à Bucarest, servant à l'état-major de Randon (et non Martinprey), avec états de service au Mexique et en Algérie.
Page 62 en haut et à gauche : la CDV est donnée à Claude Portier. En fait, elle n'est pas signée mais la version la plus diffusée est de Famin.
Page 81 en haut et à droite : la CDV est donnée à Arnold Vollenweider. Elle est en fait signée Max, autre photographe à Alger du début du XXe siècle.
Pages 83 en haut et 99 milieu gauche :  les plus observateurs auront déjà remarqué la reprise du bassour pour un photomontage très improbable devant le pavillon du bey !
Page 85 : après réflexion, la composition de Famin jouant sur les ligne de fuite est bien plus intéressante que la mise en scène de Mouttet ! (Voir aussi un cadrage plus large dans la CDV du mois)
Page 97: Charles Bonbonnel n'est pas un inconnu. Il a rédigé un livre maintes fois réédité qui relate précisément ses exploits de chasse jusqu'en 1859 (voir CDV du mois).
Page 120, notice Klary : le studio Klary du 1 galerie Malakoff à Alger ne correspond évidemment pas à l'adresse du studio de James Geiser qui se trouvait au 11.




                                                LA FIN DE L'ENIGME "EBERHARDT PHOTOGRAPHES" 
                                            MICHEL et ALBERT GUILLAUME MAIS PAS D'AUGUSTIN 
                                                        Reste à identifier le Eberhardt Photo-Rustic à Alger 
                                                     
                                                                                    (25/01/2009)
A partir du projet d'Augustin de Moerder de travailler comme photographe rue Bizot chez David, "portraitiste" d'Isabelle, photographe à Genève et en Algérie (Bone et Blida), et de la proposition attestée de David de prêter à Augustin son studio, j'ai avancé et discuté dans mon livre l'hypothèse que le A Eberhardt signalé comme photographe au 2, rue Bizot à Blida pourrait être le demi-frère d'Isabelle Eberhardt. Cette hypothèse supposait une improbable usurpation d'identité et se heurtait surtout à l'existence d'autres photographes du même nom signalés à Alger, Oran et Blidah, avec l'initiale M..
Ce "M" est en fait Michel Eberhardt, élève de Klary et sans doute son frère, Albert Guillaume EBERHARDT, né à Oran le 7 mars 1854, photographe à Oran qui se marie en 1876, soit un an après
la création du studio M Eberhardt. Domicilié à la même adresse comme élève de Klary. En 1880, Albert Guillaume est domicilié rue de Genes. L'origine allemande de la famille est signalée dans un acte de naissance d'un des enfants d'Alfred Guillaume.
Eberhardt (lequel  ?) s'associe un temps à Karsenty à l'ancienne adresse de Dupont, rue Philippe.
La mention "maison fondée en 1860" que l'on trouve sur les CDV Eberhardt-Karsenty concerne donc l'activité du studio Dupont et non l'association.
On retrouve plus tard M. Eberhardt à Blidah, rue Faidherbe, Place de l'Eglise, et A Eberhardt à Blida (sans h, soit après 1895-1896) rue Bizot et Place Saint Charles.
Si Michel Eberhardt va Oran à Blidah, on peut supposer qu'Auguste fait de même.
Né à Oran en 1876, Albert François, fils d'Albert Guillaume, se marie à Blida en 1910. Il sera aussi photographe.
Albert Guillaume a donc sans doute ouvert dans les années 1890 place St Charles (puis Lavigerie) avant de déménager rue Bizot.
Augustin de Moerder ne réalisa donc jamais son projet, sans se douter un seul instant qu'un homonyme de sa demi-soeur s'installerait dans le studio de ses anciens amis David !




     
  NOUVEAUX  STUDIOS

 
(dernière mise à jour 10/03/2010)


ALGER

BASTELICA Félix. Actif 1885-1900. 7, rue de Tanger, derrière la caserne de la Douane. Portraitiste.

CAZELLE. Vers 1880.

CESTAC O. Début XXème siècle. Portraits en studio.

DUBOS Frères. A Dubos successeur. Cette signature se trouve sur papier collé au dos d'une cdv des années 1860. Les Dubos sont-ils photographes ou vendeurs de photographies sous le Second Empire ?

GERARD Et. 11, rue d’Isly. Portraitiste du début  du XXème siècle.

HARRIS. Des publicités parues en 1881 indiquent qu’Harris aurait pris la succession du studio de la Veuve de James Geiser en déménageant du 11, passage Malakoff au 5, rue Colbert (alors donnée comme adresse de Berthomier qui aurait donc quitté le boulevard de la République).  

LECA J.  Il déménage du 6 au 8 rue d'Isly (Didot-Bottin en 1906)   

MIOT Jules. Né à Autun en 1809, mort en 1883. Pharmacien et élu de la commune de Moulins Engelberg à la Constituante de 1848, il fut" transporté" en Algérie après le coup d’état de 1851 . Emprisonné puis exilé à Tlemcen, il exerça comme photographe à Alger de 1855 à 1859. En 1859, il est directeur du studio Maler à Alger (1, rue de l'aigle)  et fait paraître en tant que tel une annonce dans le journal La Presse le 22 septembre 1859 pour vendre le studio  (repris par Weill puis Richan ?) Il est amnistié en 1859 et rentre à Paris pour y fonder un journal antibonapartiste ce qui lui vautde nouveau  la prison puis un exil à Londres. Personnalité marquante de la Commune, il sera condamné à mort par contumace en 1871 et devra s'enfuir en Suisse en 1871. A noter qu'un  Miot est inscrit à la SFP de 1858 à 1880 et réside à Paris (rue Bleue) : est-ce le même ? Un hommage lui a été rendu à Moulin Engelberg à l'occasion du 200 ème anniversaire de sa naissance.

        

MAURIN. Avant 1860 ? Cité par le photographe Emile qui annonce être son successeur.

               NOTER de. Albert de Noter est né le 22 mai 1858 en Belgique, à Schaerbeck, où son père est dit "propriétaire".  Ce père est en fait le peintre orientaliste David de Noter (1818-1892) qui s'installe à Alger à la fin de sa vie avec ses enfants . Associé un temps avec son frère Georges, Albert ouvre un atelier de photographie et épouse en 1883 Marguerite Marie Louise Lods, née à Lyon. Collaborateur d’Alexandre Leroux , il est chargé en 1901 de la vente des « vues et types de l’Algérie », ainsi que des fournitures pour la photographie. Associé à  Rebledo, de Noter s'installe ensuite à Bône. Vers 1910,  il effectue avec Relbledo un reportage édité en cartes postales  sur la Compagnie des phosphates du Dyr, au Maroc. Il meurt en 1938.

POTER. "Photographie Artistique Poter". 7, rue Bruce. Années 1880. Poter est d'abord associé à Charles Klary puis lui succède quand celui-ci part s'installer à Paris. 

SIMON Raphael. "Photographie artistique". Né en 1844, SIMON déclare en 1873 le décès de son ami le photographe MOUTTET. Il diffuse des "vues, types et reproductions". Domicilié rue Bourmont en 1873.

            

BATNA
BOUTEILLER
. Représentant photographe de la collection « France Album » vers 1900.

CAPDEVILLE. Peintre et photographe. Années 1880. Portraitiste en studio.

SCHROEDER F. Années 1880-1890. Portraits en studio. Même adresse que Beringuer auquel il succède (angle rues de Sétif et Damesme). 

BISKRA

MAURE Auguste (né à Marseile en 1840 et mort en 1907 à Biskra). Le père de Marius Maure ouvre le studio "Photographie Saharienne" à Biskra vers 1870. Une inscription sur les murs du studio indique cependant "Maison fondée en 1860", allusion au studio algérois de la rue Tourville ? C'est le premier studio de la ville. Marius nait à Biskra en 1872 et prend la succession dans les années 1890 (voir la CDV du mois).

MICHEL Eugène. Installé à Alger, Michel est cité avec Maure et Fréchon comme l'un des trois photographes à Biskra en 1901. Il est surtout connu pour ses portraits d'Ouleds-Nails adossées contre un mur. Photos peut-être reprises par ND en cartes postales. Des cartes postales le mentionnent aussi comme "éditeur" à Mustapha. *

BLIDAH

GASQUET  J.A. Années 1880.

BONE  

AIGON Georges. Photographe à 20 ans quand il déclare le décès de son ami Vincent Baudin, autre photographe à Bône.

BURGUE. Mentionné dans l'Annuaire de 1877.

CASPARI Frères. Avant de travailler à Oran, les frères Caspari semblent avoir commencé à Bone avant 1880. Leur studio "Photographie d'Art" est situé 2, rue Constantine.  G Caspari seul est cité à Constantine (1, rue de la Tour) et à Oran (6, rue Philippe).

JOLY. Années 1880-1890. Rue Bugeaud. Successeur de Ferrière.  

FERRIERE J. Années 1880. Rue Bugeaud
BOUGIE

LAUTHE E. Photographie Artistique. "Opérateur-retoucheur". Rue Vauban (près le Fort Barral). Une Cdv est datée août 1890. 

          CONSTANTINE

          RAMADE.
"Photographie cirthasienne" (?). Années 1870. Vues de Constantine et photos de dessins concernant la colone Gallifet vers El Goleah (1872).


       
           MILIANA

             
BLANC Emile. Années 1860. Coiffeur et photographe. Etonnante cdv représentant son double commerce.


             MOSTAGANEM

              ALEXANDRE. Années 1880. Portaits en studio.

              MICHEL Photographe. Années 1860. Portraits en studio.


ORAN

           CAILLAU Paul. Photographe et peintre. "Maison à Oran". Vers 1880. Portraitiste en studio.

EBERHARDT & KARSENTY. « Photographie artistique ». 6, rue Philippe. « Maison fondée en 1860 » : cette mention fait allusion au studio de Dupont dont Eberhardt et Karsenty ont ainsi pris la succession. Récompenses citées : Expo Oran 1877, Expo des Sciences Paris 1886, Expo Nationale Marseille 1886, Expo Le Havre 1887. Autour de 1890, Karsenty s’installe seul au 44 de la même rue et reprend les médailles des années 1880 sur ses propres CDV. Eberhardt reste au numéro 6. Garde-t-il un temps ce studio quand il s'installe à Blidah ?

PHOTOGRAPHIE ALGERIENNE. Ce mystérieux studio, sans aucun nom de photographe, était situé 75, rue Napoléon. Le nom de la rue et les bouts carrés des CDV permettent de dater son activité autour de 1860-1865. Types locaux .

SPORTES A. peintre-photographe, succède à Charles Karsenty au 44 rue Philippe, en face La Cannebière. Reproductions, agrandissements, pastels.  Apparenté à la famille Karsenty.

               
           PHILIPPEVILLE

               FLEUROT Ad. "Photographie Artistique". Années 1890.

               PREVALET Ch
.  Années 1870.

              ROMEI G. Rue des Aurès. Photographe du début du XXème siècle.


               
RELIZANE

               Un KARSENTY y diffuse des CDV au XXème siècle.


              SAIDA

              Edouard GONET. Portraitiste fin XIXème siècle. Né à Saint-Petersbourg
en 1858. Veuf en 1899, il se remarie en 1900 à Miserghin . Représentant photographe de la collection "France Album" vers 1900.


               SIDI BEL ABBES

BOUMENDIL Norbert. Actif jusqu'après 1904. Studio en métropole à Verdun sur le Doubs avec adresse manuscrite à Bel Abbès, 30, rue Mogador. La mention "Boumendil photog" ou "photographe-éditeur" se trouve sur des cartes postales à dos divisé sur Sidi Bel Abbès. L'une d'entre elle fut postée en 1908.

CABESSA.
Près la Porte de Mascara, succursale du studio principal à Oran.

KARSENTY Charles. Actif 1880-1900.15, rue Chabrière avec médailles à l’Exposition des Sciences Paris (1882), Exposition Industrielle Marseille (1886), médaille de bronze, Le Havre (1887) et Médaille d’argent, Paris (1889), autres adresses : 21 rue Chabrière, et 22, rue Mogador. Maison mère à Oran.

ROMEO.  Rue Lord Byron. Fin XIXème siècle. Portraitiste en studio.

SADOUN Paul. Années 1900-1910. « Art et Progrès ». 1, rue Saint-Augustin.

VIDAL, photographe. Années  1910. Succursale du studio d’Oran.


SOUK AHRAS

BELLISSON A. Années 1900-1910. Portraitiste en studio.

CATALA Edouard. Photographe peintre.Actif années 1870.

POTIER E


Représentant photographe de la collection « France Album » vers 1900.

           TIZI-OUZOU
             
           HERZIG E. Photographe, artiste peintre. Années 1890.  Tampon bleu humide.

           
 

 
 INFOS NOUVELLES SUR DES PHOTOGRAPHES DEJA RECENSES

ALARY - AMANDOLESE - BAUDIN - BRUNEAU - CAIROL et CAYROL- CASPARI - CHAZAL - CLAVIER - DAJOU - DECUGIS - FAMIN
JACQUET - JOUVE - KARSENTY - LAFAYE - MOUTHIER - MOUTTET - NESME - PEDRA - SIMON - VEUVE PLASSE ET OBERTI
- VIDAL

Dernière mise à jour 09/04/2010



ALGER

Jean-Charles Humbert nous apprend dans sa biographie de la dynastie Geiser (Ibis Press) que Jean Baptiste Antoine ALARY est né à Villeneuve-sur-Lot et qu'il serait mort à Alger entre 1884 et 1889. C'est son fils qui est né à Dausse. Alary aurait quitté la SFP en 1864, l'année de la mort d'une de ses filles qui l'incite à se retirer peu peu de son activité photographique, d'autant qu'il perd un fils peu après.
Dans son livre sur l'agence Giraudon, Monique Le Pelley Fonteny donne ses sources quant à l'appartenance de JEAN GEISER à la franc-maçonnerie. Il s'inscrit en 1878 dans la loge Le Phare du delta d'Alger. En 1888, il atteint le 18ème grade (registres de matricule, M.A.B. Grande Loge de France). Dans son livre introuvable en France, Ken Jacobson publie une lettre des archives Giraudon qui mentionne la présence d'un opérateur de la Maison Geiser à Tunis vers 1880. Une visite très vivante de l'atelier Geiser a été publiée en 1884 dans la revue Photographic News. L'auteur constate que les prix sont ceux des studios parisiens mais que la qualité y est aussi égale et décrit  la manière de travailler de Jean Geiser, lequel "n'essaie pas d'impressionner le client en montrant qu'il fait de son mieux, mais qu'il le fait avec son coeur et avec son âme".
ALPHONSE et cie, 11 passage Malakof, se déclarent "successeurs de M. James Geiser". Jusqu'à présent, je n'avais trouvé cet Alphonse que comme gérant pour le compte de la Veuve de James. Un tampon humide Alphonse Gérant est aussi apposé sur une vue d'Alger signée J. Geiser (James, sans nul doute).
C ROCH prend la suite passage Malakoff. On le trouve encore 2, rue Mahon "Grande Photographie Algérienne" au début du XXème siècle.
Un studio James GEISER est aussi parfois donné au 5, rue Colbert. Je pense qu'il s'agit en fait de celui de HARRIS (voir plus haut).
 

L'activité de Claude PORTIER (en fait Claudius Joseph PORTIER) est attestée par sa correspondance avec l'agence Giraudon bien après 1880, jusque vers 1900. Portier se défend de critiques sur ses photographies hippiques et essaie d'obtenir l'exclusivité des produits Giraudon à Alger. Il se plaint de la concurrence d'un parent (non identifié à ce jour) qui aurait ouvert un studio. En novembre 1880, il annonce une grande campagne photographique dans le sud algérien, mais a-t-il alors les moyens financiers de la réaliser vraiment ? Jacobson mentionne aussi l'exposition de tableaux dans son studio des années 1880. Dans les années 1890, Portier semble avoir au moins pris quelques distances avec le studio car on le retrouve travaillant à la Banque d'Algérie à Jemmapes.

Puisque nous parlons de LEROUX, c'est à La Nouvelle-Orléans, en Louisiane, qu'Alexandre s'est marié à l'âge de 25 ans. Il fera traduire cet acte à Alger en 1883 et donnera alors Place Bresson comme domicile du couple. Un studio E LEROUX est encore mentionné 3, rue Louis Thuilier en 1910. Il s'agit d'Ernest LEROUX, né à Béziers en 1870, mentionné photographe lors de son mariage en 1896 et qui éditera quelques cartes postales sous son nom. Les LEROUX vivent alors 22, rue Darwin à Mustapha. En 1870, Leroux serait donc encore à Béziers...

CLAVIER, Adolphe de son prénom, est né en 1822 à Saint-Tropez. Après son studio à Alger de la rue Bab Azoun et sa collaboration avec Richan, il a ouvert une succursale à Sétif où il a terminé sa vie en 1894, à son domicile de la rue Saint-Augustin.  

L'adresse de EMILE (1863-1864) est le 8, rue Bab-Azoun (adresse de Clavier-Richan puis de Famin). On le trouverait aussi 17, rue de la Lyre. Il succède à Maurin.

FAMIN Paul Marie est né à Redon le 28 mai 1852. Son père était professeur de collège. Parmi les témoins de la naissance d'un de ses enfants, Jules Gervais dit Courtellemont et Alatissière, tous deux à peine âgés de plus de 20 ans, un an avant la création de l'Algérie Artistique et Pittoresque qui publiera des photos de Famin, l'un des rares photographes collaborateurs cité par Gervais-Courtellemont, avec Emile Fréchon.

A. MALLET tenait son studio à Alger au 21, rue Bab-Azoun à l'enseigne "Photographie Française" (années 1880).

MOUTHIER Etienne Auguste. Né en 1825. Actif avant 1860 où il exerce déjà comme photographe à la naissance de deux fils jumeaux,  rue Rovigo, Maison Paris. Inscrit dans le Bottin en 1863 au 1, rue René Caillié  puis encore en 1864. En 1866, à la naissance d’une fille, Eugénie Antoinette, Mouthier est peintre et demeure Rampe de La Lyre. Est-ce lui qui, dans les années 1850, ouvre le studio du 8, rue Bab-Azoun repris par Clavier-Richan, Famin etc.

Joseph Sextius MOUTTET est né à Alger en 1835 . Il meurt célibataire en 1873 à Mustapha. C'est un ami photographe, Raphael SIMON, né en 1844,  qui déclare son décès (studio rue de Bourmont ?). 

NESME Pierre Antoine Léonce. Né à Lyon en 1836, mort"propriétaire" à Mustapha en 1904 à l’âge de 68 ans.  Actif années 1870-1880. En 1878, il a eu une fille et son domicile est alors le 2 du Laurier, l’adresse du studio de Mouttet dont il prendrait donc bien la suite après 1873.


TRESORIER Joseph.  Actif 1862-1870 ? 2, rue Sainte à Alger. Signature au tampon bleu ou imprimée avec l’adresse. Scènes et mauresques en studio. Une publicité parue dans l’Akhbar de 1863 nomme le studio « Photographie                        américaine ». Trésorier dit avoir été photographe aux Etats-Unis à partir de 1853 et propose dans cette publicité de « jolis portraits » de la Guerre Civile (12 francs la douzaine, 3 francs pièce, colorié et encadré) ou des vues et                                             types  algériens pour des « prix réduits ». C'est vraisemblablement le même que l'on retrouve plus tard à Nantes (1866-1867) et à Toulon, autres ports pour un photographe très itinérant...


BONE

La femme de Jean PROD'HOM se prénommait Camille (source M-C Adès publiée par Ken Jacobson). Avec son fils Adolphe Henri,  né en 1850 à La Chaux-de-Fonds et naturalisé français, voici donc la famille désormais au complet ! Un Charles Prod'hom (fils de Adolphe ?) est également né à Bone en 1894. Aurait-il encore des descendants ? Le couple a également tenu un studio à Constantine dans les années 1860 (durée et adresse inconnues). Des clichés sont repris en cartes postales par l'éditeur Bringau et le studio est encore dans l'Annuaire en 1899.

ANTONIN a publié une belle série de "types algériens" en carte postale avant 1904.


V BAUDIN
n'est pas une Veuve... Il s'agit de Vincent BAUDIN, photographe né en 1865 à Marseile et décédé à son domicile de la rue Mesmer à l'âge de 29 ans en 1884. 


CONSTANTINE

ARNAUD
se prénommait Léonce. Son studio se trouvait rue 12, Michelet.

CHAZAL a connu deux adresses à Constantine. En 1875, il est 45, rue Damrémont mais sur d'autres cdv (blason au dos) il est au 53 de la même rue. Déménagement à ce jour impossible à dater. Maison fondée dès 1858 avec une photographie reproduite dès 1864.

COUGOT 
Jacques Romain est né à Juillau (Hautes-Pyrénées) le 17 novembre 1856. Il épouse Louise Anna Paudrat, employée photographe, à Constantine, le 27 janvier 1887.

GUIGLION J.  Ancien retoucheur de la maison Nadar, à Paris. Signe quelques cartes postales avant 1904.

Eugène JACQUET
est le successeur de la maison Sarrault., sans doute vers 1870 (voir la CDV du mois). Né à Besançon en 1845. Quand il se marie à Bone en 1870, il est déjà photographe domicilié à Constantine. En 1890, on le retrouve photographe résidant à Mustapha et ami du photographe Vital LAMBLA, installé à Medea et décédè  trois ans plus tard à Milian
a.

La VEUVE PLASSE et OBERTY est née à Sainte-Etienne en 1848. C'est à l'âge de 17 ans que Rose Félicie PLASSE épouse à Constantine un papetier italien nommé "Albert" OBERTI. Elle aurait vendu à Delery vers 1876.

PROD'HOM Mr et Mme. "Ateliers Photographiques" : voir BONE


MASCARA

KARSENTY Eliaou.
Né à Oran en 1853. Se marie en 1884 à Mascara. Cité dans l'anuaire de 1886 et 1887 à l'adresse rue Dublineau. Une CDV le donnait déjà avec une entrée rue Dublineau et rue Mogador. Autre adresse  au 20, rue de Mostaganem (portraits militaires) à comparer au 22 rue Mostaganem d'un KARSENTY, "propriétaire" en 1926. La mère d'Eliaou est née Sportes (voir ce nom à Oran, "berceau" de la famille Karsenty).

NATHAN. Encore en activité en 1926 (annuaire Didot-Bottin)


NEMOURS

LAFAYE Paul Marie Hyppolite. Né à Mirande (dans le Gers) le 15 juillet 1856. Quand il se marie à Nemours en 1882 avec Marie Rosalie Corrieu, il est encore domicilié à Mirande. Son père est libraire à Mirande et celui de son épouse « propriétaire ». Le mariage serait-il le motif de l’installation de Lafaye comme photographe à Nemours
?


ORAN


BRUNEAU René est né à Thouars (deux-Sèvres) en 1821. Son fils était professeur de peinture lorsque Bruneau est mort en 1895  à son domicile du 2 rue de Gênes à Oran, comme propriétaire et donc  sans doute retiré de la photographie où il a particulièrement excellé dans les années 1860 et peut-être après (magnifiques types).

CABESSA ET ZENOU.
Jacques  Cabessa est né à Oran en 1852. Il se marie en 1884. En 1886, il est boulevard Séguin (18 ou 22) et en 1901 rue d'Arzew où lui succède Zenou.

CAIROL L. se prénomme Léon. Né à Béziers le 5 octobre 1843. A 25 ans, il se marie en 1869 avec la fille d’un inspecteur principal des bureaux d’intendance militaire, chevalier de la Légion d’Honneur. Il est déjà photographe.  Il commence sa carrière rue de Turin, ouvre une succursale boulevard Séguin (après 1878) puis s'installe boulevard Oudinot et termine place Kléber, avec entrée 2 rue de Madrid. Il semble bien que Cayrol et Cairol ne font qu'un. Léon Cairol meurt en 1895 à son domicile du 2 rue de Madrid.

CASPARI. On connaissait G Caspari. Il faut y ajouter l'enseigne "Photographie du Phénix" dont les frères Caspari (venus de Bone) sont opérateurs au 19, rue d'Arzew. L'enseigne semble avoir été reprise et déménagée bd Séguin par J Lévy.

Edmond Louis DAJOU ("Photographie Parisenne") est né à Paris en 1840. Il s'est marié à Oran en 1874 et a sans doute commencé son activité un peu avant 1875 sur le  boulevard Charlemagne.  8,  boulevard du 2ème zouave vers 1875, boulevard Oudinot vers 1895.

JOUVE Agricole. Il est originaire de Toulouse où il s'est marié en 1862 et où il a eu une fille qui se marie à Oran en 1880. Ce Jouve dont voici expliqué la "Photographie toulousaine" ne semble donc pas apparenté aux Jouve vauclusiens de Tlemcen. Mais lequel rachète Geiser à Alger ? On sait que Geiser avait une succursale à Oran en fin de carrière. Serait-ce le "chainon manquant" ?

 

DECUGIS Joseph Aimé fut bien maire adjoint de la ville d'Oran en 1865, date à laquelle il reçut la Légion d'honneur. Né à Marseille en 1820, il est mort à Oran en 1896 à son domicile du 2 rue de Madrid.

M.SMOLENSKI
, né à Tomsk en Russie d'où le nom de son studio. Photographe à Oran dans les années 1885-1900, était installé au 49, rue de la Révolution à l'enseigne "Photographie russe". Son adresse du 9, rue d'Arzew a également été utilisée par 
VIDAL déjà situé 16, rue de la Révolution. Il est pour l'heure impossible d'établir la chronologie de ces adresses.

L. MOUCHNINO, déjà situé  6, rue Philippe, a déménagé par la suite 3, rue de Zurich et au 23, rue d'Arzew (adresses non datées).

Paul CRAVEYA a réalisé en 1902 une série de portraits à l'occasion de la Calvacade du Millénaire de la ville. Il édite aussi quelques cartes postales avant 1906 (vues locales).

Georges KOUCKE
reprend le studio de Craveya après 1910.

VIDAL.  Troisième adresse à Oran : après le 16 rue de la Révolution et le 14 bd Séguin, il faut ajouter le 9 rue d'Arzew (salon de pose rez de chaussée). Ordre chronologique à établir !


SIDI BEL ABBES

AMANDOLESE, José Maria Géronimo, est né à Oran en 1865. Il se marie à Sidi en 1902.


TLEMCEN

JOUVE Auguste Gabriel. Né à Sorgues dans le Vaucluse le 14 mai 1870. Auguste se marie à Tlmecen en 1893, en présence de son père Noel. Auguste a un  frère, Simon Marius, né en 1876 et avec lequel il s'asocie. A ne pas confondre avcAgricole Jouve à Oran. Reste à identifier leJOUVE d'aLger qui achète Geiser.

PEDRA Joseph Augustin. Né probablement à Milhas en Espagne en 1809. C’est en effet dans cette ville que son père est mort en 1817 (et sa mère en 1829). Arrivé à Tlemcen à une date non connue, il se marie une première fois et            devient veuf en 1853. Il se remarie à Batna en 1857 à l’âge de 48 ans avec Juliana Ruth,  jeune femme née en Bavière dont le père est mort à Marseile et qui  résidait alors  à Batna. A cette date, Pedra est « peintre en bâtiment » et aurait donc commencé sa carrière de photographe peu après ce mariage. Lorsqu’ il marie son fils (également photographe) en 1879 à Tlemcen, il est encore photographe. En 1873, une baronne anglaise, Lady Herbert, raconte sa visite dans l'atelier...





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